Visite discrète pour rencontres obscures

Saritram fit une entrée discrète dans la taverne, c’est à peine si on le vit s’asseoir dans le coin le moins illuminé de la pièce. Personne n’avait encore remarqué que cet étrange individu portait des bandelettes sur le visage, non pas que le soleil lui était fatale, mais la légende cachait une pare de vérité.

Il les retira doucement pour ne pas attirer l’attention. Une fois celle-ci replié et dans l’une des poche de sa tunique, le regard du comte se mit à fouiller les moindres recoins de la taverne.

Celui-ci est un peu trop malade … celle là bois bien trop par contre. Et cet elfe … quelle déchéance … on croirait qu’il n’a mangé que de la viande pendant des mois.

Mais il n’était pas ici pour rassasier sa soif ou même faire des découverte culinaire, le vampire avait pris soin de ne nourrir d’un félys un peu trop bavard qu’il avait rencontré sur la route.

Non, s’il était ici c’est car Vegas lui avait suggéré de ci rendre, peut être allait trouver ici des gens aptes à comprendre toute la finesse et le plaisir de voler.

Certes Saritram buvait dans le coup des innocent, les tuait même parfois, mais il ne hésitait jamais à déposer ses doigts squelettiques dans les bourses de ses victimes.
Cependant, il avait encore beaucoup à apprendre, nombreuse étaient les fois ou il avait été surpris en flagrant délit.

Saritram leva l’un de ses mains cadavériques et attira l’attention d’une serveuse qui ne le remarqua qu’aux troisièmes hurlement. Il demanda un verre de vin et attendit avec patience l’apparition d’un personnage de l’ombre telle que lui.

Saritram ne répondit pas tout de suite à l'individu qui lui avait adressé la parole, il avait d'abord but deux gorgées de son vin puis l’avait dévisagé quelques secondes. Ensuite un sourire malsain vient se poser sur son visage, dévoilant ses deux canines et le vin qui contrastait sur la blancheur de ses dents.

Je me nome Saritram,... et s'il y a bien un vent qui à mené mes pas ici c'est bien celui de la curiosité ... c'est un peu mon péché mignon.

Lu répondis- t'il en reprenant une légère gorgée de vin.

Et vous-même ?

Décidément, cette rencontre rappelait à Cyric la soirée où le Capitaine vint pour la première fois à la Couronne de Cuivre.
"Tous bizarres, ces types...", pensa t-il.

-Oh, pour ma part il n'y a rien de bien mystérieux concernant ma présence en ces lieux : après une matinée bien remplie, je suis venu me casser la croute et échanger les dernières nouvelles...

Une douce main vient se poser sur l'épaule de Cyric l'instant d'une seconde.
Faisant le tour de son corps pour dévoiler sa présence et ne pas manquer de respect envers ce nouveau venu, Nedra s'approcha du comte pour jeter à bas ses derniers bandages d'un geste vif


>Allons comte, fini les mystères... manqueriez vous de politesse devant une ravissante dame ? Lui feriez-vous l'honneur de boire encore un peu à l'écart avec sa personne ?

Mes doigts éfleuraient son visage de mort, dépessé de tout ressentiment de plaisance... jamais je n'avais touché de vampire auparavant....

> Ne te laisse pas gagner par l'impolitesse de cet individu mal famé Cyric, je sais qui il est. Du moins, tente de ne pas le distraire avec ta petite gorge mignonette.

Plongeant mes yeux dans ceux de Saritam, scrutant non sans dificulté la moindre parcelle de vie dans son regard, ne serait-ce qu'un sousbresaut de reconnaissance, je lui adresse une légère courbète des plus polie :

> Et bien Comte, vous êtes venus içi par la sainte grâce d'un flibustier si je ne m'abuse... n'ayez crainte de vous joindre à nous dans l'arrière salle.

Je demandais votre nom pas votre ...

Mais le vampire fut alors coupé par la venue d'une félys.

Ravissante ... en effet.

Répondit Saritram avec l'un de ses sourire qui vous glace le sang pendant qu'il attrapa la main de la féline.

On pourrait croire que les félys naissent ravissantes, pleine de grâce et ... appétissantes.

Il vous manque peut être juste la modestie ... mais c'est chose commune chez ceux qui on conscience de leur beauté.

Vous avez parlé d'une arrière salle ? Pourquoi pas ? J'espère juste que cela ne me fera pas trop pensé à la nécropole ... si vous saviez comme les Parias m'exaspèrent ...


Après avoir caressé lentement la main prisonnière, il lui rendit sa liberté.

Toujours à se lamenter sur son sort... il n'avait point changé depuis notre dernière rencontre. Ma race était de loin la plus fierte de ses atouts peut-être, mais la sienne... toujours à se plaire dans ses faux malheurs ! Tss, quelle pitiée de vivre ainsi éternellement.
Sans un mot de plus, je pris le pas pour lui indiquer une table en contrebas d'escalier quelque peu usé par le temp.

> Voiçi ta nouvelle crypte pour ce soir. Attends-y ta sentence comme tu le voudra.